Petit aperçu d'un travail en cours sur le vélo que je monte pour un ami.
Il s'agira d'un singlespeed simple et élégant, rétro mais pas trop, avec un petit côté British.
Au final il aura un pédalier Stronglight, des pédales Lyotard, et surtout de beaux pneus blancs.
jeudi 20 mai 2010
lundi 17 mai 2010
Énigmatique Vitus...
Une des acquisitions du jour :
Un cadre énigmatique, course des années 50 visiblement.
Marqué Vitus, mais avec un très vieux logo. Un autre logo affichant un W sur le tube de selle.
Une petite décalque annonce (si j'ai bien déchiffré) "Garanti construit par G.GRÉGY Bordeaux"
Les pattes sont marqués simplex, le boitier de pédalier T.A. Il y a une petite poulie pour la transmission des câbles au niveau du pédalier. Les raccords ajourés ont une belle découpe.
La fourche est jolie, avec des plaquettes, et il y a encore la tige de bois que les anciens glissaient dans le pivot pour gagner en rigidité. On m'avait dit que c'était de l'orme, à vérifier.
Bref, beaucoup de travail pour le remettre en état, mais de beaux détails pour ce cadre ancien qui ne m'a presque rien coûté. Des idées quant au type de matériel que je pourrais monter dessus ?
Un cadre énigmatique, course des années 50 visiblement.
Marqué Vitus, mais avec un très vieux logo. Un autre logo affichant un W sur le tube de selle.
Une petite décalque annonce (si j'ai bien déchiffré) "Garanti construit par G.GRÉGY Bordeaux"
Les pattes sont marqués simplex, le boitier de pédalier T.A. Il y a une petite poulie pour la transmission des câbles au niveau du pédalier. Les raccords ajourés ont une belle découpe.
La fourche est jolie, avec des plaquettes, et il y a encore la tige de bois que les anciens glissaient dans le pivot pour gagner en rigidité. On m'avait dit que c'était de l'orme, à vérifier.
Bref, beaucoup de travail pour le remettre en état, mais de beaux détails pour ce cadre ancien qui ne m'a presque rien coûté. Des idées quant au type de matériel que je pourrais monter dessus ?
Flashback 1 : Le porteur
Alors,
Revenons un peu sur les premiers vélos que j'ai pu monter.
Celui-ci est assez spécial, c'est le premier "vrai" que j'ai monté.
Dans le cadre d'un mini-concours sur le forum pignonfixe.com, il fallait monter un vélo complet pour moins de 200 euros tout compris, ce qui s'est avéré plutôt compliqué. Le thème choisi était "porteur", pour rester dans l'esprit du 1er ride "béret-baguette" qui devait conclure ce projet.
J'ai donc pris une base bon marché :
Un Peugeot PR10 de 1978. Grand standard du vélo de course français des années 70, pas-bas-de gamme mais pas haut-de-gamme non plus, c'est un vélo plutôt répandu. Il avait l'avantage d'être équipé avec du matériel plutôt bon, et donc réutilisable, d'avoir des tubes en Reynolds 531, et surtout de coûter 30 euros.
Mon projet était d'en faire un porteur avec frein à rétro-pédalage, gris anthracite et rouge.
Pour ce faire, j'ai donc conservé le cadre, évidement, mais aussi le pédalier et les roues.
Entièrement démonté, le cadre a été sablé puis peint en gris anthracite à la peinture epoxy. J'ai ensuite peint les détails (chargés, il est vrai) en rouge et or, au pinceau, avec de la peinture pour customs utilisée par les pinstrippers.
Le porte-bagages avant a été coffré avec des planches en chêne récupérées sur un vieux meuble dans la rue. Les sangles sont réalisées avec des vieilles ceintures de la gendarmerie
Le cintre est un guidon de vélo de femme, récupéré sur une épave, et mis à l'envers pour avoir un style "moustache". Les poignées sont taillées dans du vieux cuir de récup.
Les phares anciens sont modifiés pour fonctionner avec leds et piles
Un badge est découpé dans des tubes en PVC puis peint
Puis tout le reste, peinture de l'intérieur des jantes, rayonnage de la roue arrière sur un moyeu à rétropédalage, montage global...
Et après tout ce travail, voici le résultat :
Voilà. De nombreuses personnes m'ont aidées sur ce projet, par leurs connaissances ou leur générosité, je ne les remercierai jamais assez.
Cet hiver, j'ai un peu modifié ce vélo pour qu'il s'adapte mieux aux intempéries :
Au final, il est très éloigné du vélo de départ, mais très proche de l'idée que j'avais en tête en commençant.
Je pense le vendre d'ici peu, par manque de place.
Revenons un peu sur les premiers vélos que j'ai pu monter.
Celui-ci est assez spécial, c'est le premier "vrai" que j'ai monté.
Dans le cadre d'un mini-concours sur le forum pignonfixe.com, il fallait monter un vélo complet pour moins de 200 euros tout compris, ce qui s'est avéré plutôt compliqué. Le thème choisi était "porteur", pour rester dans l'esprit du 1er ride "béret-baguette" qui devait conclure ce projet.
J'ai donc pris une base bon marché :
Un Peugeot PR10 de 1978. Grand standard du vélo de course français des années 70, pas-bas-de gamme mais pas haut-de-gamme non plus, c'est un vélo plutôt répandu. Il avait l'avantage d'être équipé avec du matériel plutôt bon, et donc réutilisable, d'avoir des tubes en Reynolds 531, et surtout de coûter 30 euros.
Mon projet était d'en faire un porteur avec frein à rétro-pédalage, gris anthracite et rouge.
Pour ce faire, j'ai donc conservé le cadre, évidement, mais aussi le pédalier et les roues.
Entièrement démonté, le cadre a été sablé puis peint en gris anthracite à la peinture epoxy. J'ai ensuite peint les détails (chargés, il est vrai) en rouge et or, au pinceau, avec de la peinture pour customs utilisée par les pinstrippers.
Le porte-bagages avant a été coffré avec des planches en chêne récupérées sur un vieux meuble dans la rue. Les sangles sont réalisées avec des vieilles ceintures de la gendarmerie
Le cintre est un guidon de vélo de femme, récupéré sur une épave, et mis à l'envers pour avoir un style "moustache". Les poignées sont taillées dans du vieux cuir de récup.
Les phares anciens sont modifiés pour fonctionner avec leds et piles
Un badge est découpé dans des tubes en PVC puis peint
Puis tout le reste, peinture de l'intérieur des jantes, rayonnage de la roue arrière sur un moyeu à rétropédalage, montage global...
Et après tout ce travail, voici le résultat :
Voilà. De nombreuses personnes m'ont aidées sur ce projet, par leurs connaissances ou leur générosité, je ne les remercierai jamais assez.
Cet hiver, j'ai un peu modifié ce vélo pour qu'il s'adapte mieux aux intempéries :
Au final, il est très éloigné du vélo de départ, mais très proche de l'idée que j'avais en tête en commençant.
Je pense le vendre d'ici peu, par manque de place.
mercredi 12 mai 2010
Mafac compétition or.
Alors,
J'avance sur mon projet doré. D'autant qu'il doit être prêt pour l'Eroica de cette année, j'ai la pression !
Je me suis donc occupé des freins. Des Mafac compétition 1e génération, dorés évidement.
J'ai également en doré une paire de Mafac 2000, plus récents, ainsi qu'une paire de Mafac compétition 2e génération, quasiment identique aux 2000.
Mais j'ai préféré mettre ceux-ci, que je trouve plus élégants, car les machoires sont plus fines et le logo gravé.
La remise en état consiste à démontage complet, nettoyage, graissage, remontage.
J'en ai donc profité pour faire une vue en éclaté :
Sachez que pour faire une paire d'étriers de Mafac compétition, il faut pas moins de 60 pièces différentes au total. Il en est de même pour les Mafac 2000, tandis que les Mafac racer, ne disposant pas de pattes sous les patins, disposent de 54 pièces différentes.
Voici les étriers, une fois nettoyés graissés et remontés. J'ai souligné les gravures à la peinture rouge, afin de faire un rappel du rouge des rondelles sous les vis chromées.
Voici donc le groupe complet :
J'avoue que les leviers ne sont pas ceux d'origine. Ceux-ci, gracieusement offerts par mon ami Gaston - que je remercie encore - sont plus récents. Mais ceux d'origine n'étaient pas percés, les cocottes étaient noires, et ils étaient en moins bon état.
Il ne me reste plus qu'à trouver de la gaine de câbles assortie.
J'avance sur mon projet doré. D'autant qu'il doit être prêt pour l'Eroica de cette année, j'ai la pression !
Je me suis donc occupé des freins. Des Mafac compétition 1e génération, dorés évidement.
J'ai également en doré une paire de Mafac 2000, plus récents, ainsi qu'une paire de Mafac compétition 2e génération, quasiment identique aux 2000.
Mais j'ai préféré mettre ceux-ci, que je trouve plus élégants, car les machoires sont plus fines et le logo gravé.
La remise en état consiste à démontage complet, nettoyage, graissage, remontage.
J'en ai donc profité pour faire une vue en éclaté :
Sachez que pour faire une paire d'étriers de Mafac compétition, il faut pas moins de 60 pièces différentes au total. Il en est de même pour les Mafac 2000, tandis que les Mafac racer, ne disposant pas de pattes sous les patins, disposent de 54 pièces différentes.
Voici les étriers, une fois nettoyés graissés et remontés. J'ai souligné les gravures à la peinture rouge, afin de faire un rappel du rouge des rondelles sous les vis chromées.
Voici donc le groupe complet :
J'avoue que les leviers ne sont pas ceux d'origine. Ceux-ci, gracieusement offerts par mon ami Gaston - que je remercie encore - sont plus récents. Mais ceux d'origine n'étaient pas percés, les cocottes étaient noires, et ils étaient en moins bon état.
Il ne me reste plus qu'à trouver de la gaine de câbles assortie.
mercredi 5 mai 2010
Ruée vers l'or
Dernièrement, je me suis pris de passion pour le matériel doré.
Dans les années 70, une petite mode de l'anodisation existait, et bon nombre de fabricants, français notamment, ont sorti des séries, souvent limitées, de matériel anodisé de couleur dorée.
J'ai donc commencé à chercher ce type de matériel, au départ pour le principe de les avoir dans ma collection, puis ensuite dans l'idée de monter un vélo complet avec du matériel doré.
Certains Mercier "service course" haut de gamme étaient montés avec des groupes mafac et simplex dorés :
Et Bernard Thévenet a remporté le tour de France en 1975 avec ce type de matériel.
Le projet est loin d'être terminé, mais commence à prendre forme, et je commence à amasser pas mal de pièces dorées...
Groupes mafac 2000 évidement, mais aussi groupe mafac compétition (plus ancien), étriers Weinmann, dérailleur Simplex super LJ prestige (je n'ai que l'arrière pour le moment), et dernièrement potence et cintre pivot.
Ce dimanche, sur une bourse en Bourgogne, j'ai complété le tout par une paire de cercles Super Champion :
J'ai donc depuis décidé de monter tout ça sur un vélo, qui serait par conséquent équipé d'un maximum de matériel doré.
Le cadre est un cadre spécial CNC des années 70 (je pense), en tubes Super Vitus, avec des raccords Prugnat et des pattes Campagnolo :
La teinte rouge-violette est superbe, le chromage à l'Italienne (demi-fourche, bases et haubans) est malheureusement assez abimé, mais dans l'ensemble il est en bon état. Le tout est monté avec jeu de direction Stronglight compétition et boitier de pédalier Stronglight compétition également.
Voici donc un premier montage à blanc des éléments dont je dispose déjà :
L'ensemble pèse pour le moment 5 kg environ. Mais manque encore pédalier, chaine, moyeux, rayons, cassette, dérailleur avant et manettes, boyaux, câbles.
Pour le moment, je pense remonter le pédalier d'origine (Stronglight Spidel tout perforé, avec pédales Maillard 700).
Il me manque encore le dérailleur avant et les manettes, en Simplex super LJ prestige gold, donc, et je ne désespère pas de trouver une paire de moyeux Campa Record édition limitée 35e anniversaire, qui sont plaqués or 24 carats.
Mais qui sont probablement à un prix ridiculement élevé.
( si vous avez des pistes pour ces équipements...)
Dans les années 70, une petite mode de l'anodisation existait, et bon nombre de fabricants, français notamment, ont sorti des séries, souvent limitées, de matériel anodisé de couleur dorée.
J'ai donc commencé à chercher ce type de matériel, au départ pour le principe de les avoir dans ma collection, puis ensuite dans l'idée de monter un vélo complet avec du matériel doré.
Certains Mercier "service course" haut de gamme étaient montés avec des groupes mafac et simplex dorés :
Et Bernard Thévenet a remporté le tour de France en 1975 avec ce type de matériel.
Le projet est loin d'être terminé, mais commence à prendre forme, et je commence à amasser pas mal de pièces dorées...
Groupes mafac 2000 évidement, mais aussi groupe mafac compétition (plus ancien), étriers Weinmann, dérailleur Simplex super LJ prestige (je n'ai que l'arrière pour le moment), et dernièrement potence et cintre pivot.
Ce dimanche, sur une bourse en Bourgogne, j'ai complété le tout par une paire de cercles Super Champion :
J'ai donc depuis décidé de monter tout ça sur un vélo, qui serait par conséquent équipé d'un maximum de matériel doré.
Le cadre est un cadre spécial CNC des années 70 (je pense), en tubes Super Vitus, avec des raccords Prugnat et des pattes Campagnolo :
La teinte rouge-violette est superbe, le chromage à l'Italienne (demi-fourche, bases et haubans) est malheureusement assez abimé, mais dans l'ensemble il est en bon état. Le tout est monté avec jeu de direction Stronglight compétition et boitier de pédalier Stronglight compétition également.
Voici donc un premier montage à blanc des éléments dont je dispose déjà :
L'ensemble pèse pour le moment 5 kg environ. Mais manque encore pédalier, chaine, moyeux, rayons, cassette, dérailleur avant et manettes, boyaux, câbles.
Pour le moment, je pense remonter le pédalier d'origine (Stronglight Spidel tout perforé, avec pédales Maillard 700).
Il me manque encore le dérailleur avant et les manettes, en Simplex super LJ prestige gold, donc, et je ne désespère pas de trouver une paire de moyeux Campa Record édition limitée 35e anniversaire, qui sont plaqués or 24 carats.
Mais qui sont probablement à un prix ridiculement élevé.
( si vous avez des pistes pour ces équipements...)
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